Le fait qu’un bien immobilier soit en cours de bail n’empêche pas sa vente. Il faut seulement suivre la procédure légale selon l’option que vous choisissez pour vendre.
La vente durant le bail en cours
Si vous choisissez de vendre le bien en cours de bail, le prix de vente subit une décote. Pour causes, l’acheteur ne peut pas occuper le logement tout de suite vu qu’il est encore loué. Il ne peut pas non plus augmenter le loyer et si le délai légal du préavis est dépassé, il doit attendre la prochaine échéance du bail pour pouvoir donner congé au locataire.
Quoi qu’il en soit, cette vente immobilière à Saint-Hippolyte permet d’obtenir un capital rapidement sans devoir attendre quelques années de plus.
Dans ce cas-ci, le locataire n’a pas de droit de préemption étant donné que vous ne lui demandez pas de quitter les lieux. Il peut néanmoins se porter acquéreur, mais son offre d’achat n’aura pas la priorité.
La vente à l’approche de l’échéance du bail
Si vous n’êtes pas pressé de toucher de l’argent, le mieux est d’attendre la fin du bail pour vendre. Ainsi, le prix de vente ne subit aucune décote et vous pouvez faire quelques travaux avant de mettre le bien sur le marché. Cependant, vous devez envoyer un congé pour vente au locataire, au moins six mois avant la fin de son bail. C’est le délai de préavis légal lorsqu’il s’agit d’une location vide. Dans le cas d’une location meublée, le préavis est réduit à trois mois avant l’échéance.
Dans ce cas-ci, le locataire a un droit de préemption s’il souhaite acheter le bien. Il doit vous faire parvenir son offre d’achat dans un délai de deux mois après le début du préavis et de la réception des modalités de vente.
S’il s’agit d’une location meublée, le droit de préemption ne s’applique pas.
